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- Le dispositif de base utilisé pour capter l’énergie solaire
se nomme "capteur solaire plan à effet de serre" . Cet effet
de serre est créé par la face avant, qui est transparente au rayonnement
visible et du proche infrarouge correspondant à l’énergie solaire directe
ou diffuse, mais qui est opaque au rayonnement infrarouge lointain émis
par l’absorbeur, qui s’est échauffé après avoir reçu le rayonnement solaire.
Comme les autres faces du capteur sont soigneusement calorifugées, l’énergie
incidente se trouve ainsi «piégée» et la température à l’intérieur du
capteur s’élève jusqu’à ce qu’un équilibre s’établisse entre l’énergie
solaire incidente, les pertes thermiques et le soutirage de chaleur utile
que l’on effectue par le biais d’un fluide caloporteur (eau ou air) que
l’on fait circuler contre ou à l’intérieur de l’absorbeur.
Ce principe a mené à la mise au point du chauffage par «plancher solaire
direct», où l’eau chauffée par les capteurs solaires va céder sa chaleur
par l’intermédiaire d’un réseau de tubes dans un plancher qui la réémettra
à moins de 25°.
- La production d’électricité est obtenue directement par
la conversion photovoltaïque de l’énergie solaire au moyen des photopiles
(appelées aussi «cellules solaires»).
- L’enveloppe d’un bâtiment peut, elle aussi, être considérée
comme un capteur solaire, à implanter et à orienter soigneusement en tenant
compte des spécificités de son environnement local (ensoleillement, vents
dominants...), avec pour fonction de maximiser les «apports solaires gratuits»
(par les fenêtres ou des espaces tampons comme les vérandas, les atriums
ou les serres solaires), de les stocker et de les répartir. Ces règles
«d’architecture solaire» (appelée aussi «architecture bioclimatique» ou
«solaire passif»), associées à des composants et à une conception thermique
à haute efficacité, permettent de diminuer sensiblement les besoins de
chauffage et de climatisation, et, par conséquent, le surcoût d’un chauffage
solaire actif, qui reste toujours possible.
Les limites :
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La concurrence des énergies conventionnelles à faible coût n'a
pas permis, pour le moment, aux capteurs et aux procédés solaires adaptés
à la fourniture de chaleur à moyenne température (de 90 à 200 0C) et à
des applications spécifiques comme la production de froid, la climatisation
ou les procédés industriels (dessalement de l’eau de mer, production de
vapeur...) de dépasser le stade de projets de démonstration.
- La construction de nouvelles centrales dans un contexte
actuellement moins favorable dépend à la fois de progrès techniques (par
exemple, de la mise au point de l’évaporation directe d’eau dans les tubes
absorbeurs) et de financements internationaux attractifs, ou de subventions
dans le cas d’investissements dans des pays en développement. .
Les projets :
Les toits photovoltaïques, montrent que même sur une technologie d’énergie
renouvelable dont le prix du kilowattheure est élevé, on peut aussi amorcer
des «cercles vertueux» permettant d’enclencher d’autres baisses de coûts,
ouvrant des perspectives d’utilisation à grande échelle aussi bien dans
les pays en développement que dans les pays industrialisés.
Applications :
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{impacts}
{limites}
{projets}
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