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Le
cycle de l’eau dans la biosphère est fondé en particulier sur l’évaporation
d’une infime partie de l’eau des océans par l’énergie solaire. Cette eau
forme les précipitations, dont une partie tombe sur les continents et
permet la croissance de la biomasse et la formation des rivières et des
fleuves. L’énergie potentielle de ces précipitations entre leur point
de chute sur les continents et le niveau de la mer est de l’ordre de 80
000 TWh/an. Sur ce total, le potentiel techniquement exploitable est de
l’ordre de 15000 TWh/an, alors que seulement 2 300 TWh/an sont actuellement
exploités sous forme d’électricité produite par des centrales hydroélectriques.
En
assurant 18% des 12 800 TWh d’électricité produites dans le monde en 1994,
l’hydroélectricité est la principale filière de production mondiale d’électricité
propre.
Le "parc installé mondial" augmente de 10 GW
par an de façon régulière.
L'exemple
de la chine : de 1984 à 1992, plus de 90 millions d’habitants ont eu accès
à l’électricité grâce à de petites centrales hydroélectriques villageoises
autonomes, qui assurent à la fois les besoins domestiques et productifs
(pompes d’irrigation, ateliers, petites industries locales).
Au total, la production mondiale des Petites Centrales Hydroélectriques
peut être évaluée en 1993 à 80 TWh/an (dont 43 pour la Chine), alors que
le potentiel technique et économique mondial est de plus de 500 TWh/an.
Le
coût du kilowattheure hydroélectrique est compétitif vis-à-vis de l’électricité
d’origine fossile (charbon et hydrocarbures), surtout si l’on prend en compte
le fait que très souvent les aménagements hydroélectriques sont à buts multiples:
énergie, irrigation, contrôle des crues, etc. Par ailleurs, une fois les
emprunts initiaux remboursés, soit après vingt ou trente ans, le coût du
kilowattheure hydroélectrique tombe de 0,3 F/kWh à beaucoup moins de 0,1 F/kWh
(puisque seules les dépenses d’exploitation et d’entretien-maintenance sont
à assurer, ainsi que des provisions pour de grosses réparations). Sur le
long terme, on assiste ainsi à la création d’une «rente hydroélectrique»,
qui peut être très importante qualitativement et quantitativement.
L'énergie
hydroélectrique est "sans problèmes majeurs de coût et d’environnement"
(source : Encyclopedie Universalis).
Il est évident que l'hydroélectricité est une aubaine
pour l'environnement si on la compare aux énergies fossiles et nucléaire
(l'hydroélectricité ne rejette en effet pas de gaz à
effet de serre et ne produit aucun dechet). On précisera simplement
ici que l'installation d'un barrage entraine nécessairement la création
d'un lac en amont... Il faut donc proceder au préalable à
une étude définissant les espèces vivante dans cette
zone afin de ne pas faire disparaitre d'espèces endémiques.
Des
facteurs négatifs peuvent freiner le développement futur de l’hydroélectricité
:
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La
déréglementation du secteur électrique conduit les compagnies d’électricité
à faire des calculs économiques sur le court terme et donc à privilégier
les centrales au faible
coût d’investissement (centrales au gaz naturel à cycles combinés),
même si le coût de l’hydroélectricité est plus intéressant sur le
long terme. |
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La
décision de pays industrialisés de «geler» tout ou partie de leur
potentiel hydroélectrique inexploité afin de laisser les rivières
et les fleuves non aménagés à l’état naturel (Suède). Cette
position peut se justifier tant que la nécessité de lutter contre
les émissions de gaz à effet de serre n’apparaît pas clairement. En
cas contraire, elle serait difficilement justifiable et ouvrirait
plutôt la voie à des positions aussi radicales concernant d’autres
filières d’énergies renouvelables (exemple : laisser libres de toute
intrusion d’aérogénérateurs les grands espaces ventés et sauvages) |
Dans
le futur la croissance de la part de l'energie hydroelectrique va continuer,
explication :
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Seulement 15% du potentiel technique est équipé (avec suivant les
pays : France et Suisse, plus de 90%. Asie et l’Amérique latine 20%.
Afrique 5%). |
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Le coût du kilowattheure hydroélectrique est compétitif vis-à-vis
de l’électricité d’origine fossile (charbon et hydrocarbures), avec
de plus, des applications multiples : énergie, irrigation, contrôle
des crues, etc... Par ailleurs, après remboursement de l'investissement
initial, le coût du kW/h hydroélectrique tombe de 0,3 F/kWh à beaucoup
moins de 0,1 F/kWh (dépenses d’exploitation, d’entretien-maintenance
et provisions d'argent pour de grosses réparations éventuellent).
Sur le long terme, on assiste ainsi à la création d’une «rente hydroélectrique»,
qui peut être très importante qualitativement et quantitativement. |
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Réserves de puissance mobilisables en quelques minutes, l'hydroélecticité
permet d’adapter finement l’offre à la demande d’électricité sur un
réseau. |
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Les
technologies de fabrication des équipements (turbines, alternateurs)
et de réalisation des ouvrages sont déjà maîtrisées par les grands
pays en développement ou émergents (Chine, Inde, Brésil...). |
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Les
tailles des aménagements hydroélectriques sont adaptées aux différents
besoins des communautés humaines:
on peut ainsi créer des centrales produisant, soit quelques
kW, soit plus de 1000 MW... |
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Les
solutions pour intégrer au mieux les aménagements hydroélectriques
dans l’environnement local sont connues, et les méthodes d’analyse
et les équipements adéquats sont disponibles (méthodes de détermination
des débits réservés à laisser en permanence dans les rivières, conception
des passes à poissons, turbines sur de très faibles chutes permettant
d’éviter les barrages et les dérivations de fleuves...). |
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Les
progrès, en cours et à venir, sur le transport à longue distance de
l’électricité permettront de plus en plus de mettre en valeur des
«mégagisements» hydroélectriques encore inexploités (Himalaya, Andes,
bas Zaïre, etc.). |
À plus long terme, si la production de nouveaux vecteurs énergétiques
(hydrogène, par exemple) à partir de sources énergétiques ne produisant
pas de gaz à effet de serre venait à se révéler nécessaire, l’hydroélectricité
sur ce type de gisements serait sans doute la filière la mieux adaptée
du fait de son faible coût et de sa disponibilité. |
Les
projets d'avenir :
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Le Mega "barrage des Trois Gorges" en Chine, commencée en 1993
et dont l’achèvement est prévu pour 2009 permettra de maintenir les crues
et de produire de l'électricité grace à 12 turbines
(les plus grosses jamais construites)
- Les «mégagisements» potentiels (Himalaya, Andes, bas Zaïre, etc.)
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