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Le
pétrole s'est formé sous la surface de la terre, par suite de la décomposition
d'organismes marins. Les sédiments s'alourdissent et tombent au fond de
l'eau sous l'effet de leur propre poids. Au fur et à mesure que les dépôts
supplémentaires s'empilent, la pression exercée sur ceux qui se trouvent
en dessous augmente plusieurs milliers de fois et la température s'accroît
de plusieurs centaines de degrés. La boue et le sable durcissent pour
former des schistes argileux et du grès ; le carbone est précipité et
les coquilles de squelettes durcissent et se transforment en calcaire
; les restes des organismes morts sont ainsi transformés en pétrole brut
et en gaz naturel. Une fois formé, le pétrole remonte vers la croûte terrestre
et se loge dans les pores microscopiques des sédiments plus gros qui se
trouvent au-dessus d'eux. Il arrive fréquemment que le matériau qui remonte
rencontre un schiste imperméable ou une couche de rocher dense qui l'empêche
de remonter plus haut. Le pétrole est alors emprisonné et un gisement
de pétrole se forme.
Le
plus grand gisement de prétrole se trouve dans la baie de Prandhoe,
sur la côte nord de l'Alaska
{cout}
{impacts}
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Les utilisations du pétrole comme combustible pour l’industrie et
le chauffage domestique sont progressivement grignotées par le gaz naturel
et l’électricité.
- L’une des caractéristiques, lourde de conséquences, de l’industrie
du pétrole est que la première de ses activités (recherche de nouveaux gisements)
reste affectée d’un fort coefficient d’incertitude, ce qui rend pratiquement
impossible l’évaluation de l’effort d’exploration qui sera payant. Mais
encore faut-il qu’une fois découvert le pétrole s’avère commercialement
exploitable, ce qui dépend non seulement du volume des réserves du gisement,
mais aussi de sa situation géographique, à terre ou en mer, c’est-à-dire
du montant des investissements nécessaires pour sa mise en exploitation.
- La dispersion des consommateurs sur le territoire d’un pays
est un problème majeur. Mais d'autres problèmes surgissent
: la variété des produits et leurs nombreuses spécifications, les fluctuations
saisonnières, les tonnages extrêmement variables (du litre au millier de
mètres cubes), le fait que, si ces produits sont pour la plupart liquides,
certains sont gazeux ou solides et que presque tous sont inflammables ou
présentent des risques d’explosion.
- Le mode
de transport massif du pétrole, à savoir le pipeline souffre, au-delà
d’investissements importants, d’une rigidité évidente, constituant de plus
une cible facile pour les actions de sabotage dans les pays politiquement
instables.
Après
la crise qu’elle a connue ces vingt dernières années, l’industrie pétrolière
devrait géopolitiquement se stabiliser en cette fin de siècle, se voyant
par ailleurs confrontée à de nouveaux défis économiques, environnementaux
et techniques. Réduire les échecs en exploration, forer à moindre coût et
maîtriser l’offshore sont les objectifs de l’amont. Raffiner plus propre
des produits de meilleure qualité en prenant en compte le fonds du baril
et les nouveaux carburants est une obligation pour l’aval.
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